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Document n°14 - Ferdinand Bac (1859-1952)

Le Favori du cardinal Albani (Jean-Joachim Winckelmann), “le Père de l’Archéologie”, 1717-1768

Paris, Louis Conard Libraire-éditeur - 6, place de la Madeleine, 1929

Bibliothèque de l’INHA, cote 8 MON 49502

1 volume in-8° (19 x 12 cm) Broché

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Si l’on excepte le « Mémoire pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de Winkelmann » rédigé par Michael Huber pour sa traduction de la Geschichte der Kunst des Alterthums publiée en 1781 (n° 16), ce petit livre est la seule biographie de Winckelmann en français. Elle est l’œuvre d’un mémorialiste, dessinateur, peintre et paysagiste né à Stuttgart en 1859 et mort à Compiègne en 1952. Son père, Charles-Henri Bach (1811 ou 1812-1870), était un fils illégitime de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie. Ferdinand Bac était arrivé à Paris - où il francisa son nom - en 1873. Il écrivit cette biographie sur les suggestions de Paul Valéry (1871-1945) et de l’abbé Arthur Mugnier (1853-1944). En effet, Bac s’intéressait alors à l’Allemagne d’avant la première guerre mondiale. Dans son livre, qui est divisé en deux parties - la seconde est une biographie d’Angelika Kaufmann, “la dernière Vestale” et “une disciple de Winckelmann” -, il met l’accent sur l’homme Winckelmann, ce fils de savetier qui réussit à obtenir la confiance et l’affection du cardinal Alessandro Albani, dont il devint bibliothécaire. L’apport scientifique de l’antiquaire est ainsi délaissé car, écrit Bac (p. 1), sur Winckelmann « père de l’archéologie » on peut consulter les encyclopédies.

DG

Biblio. : Diesbach 2002 ; du Vachat 2017 ; Gallo à paraître.